Notre CEO Luc Lallemand a évoqué la situation actuelle. La mise en service de l'ETCS sur notre réseau ferroviaire avance bien. Les résultats sont très positifs: "Nous avons atteint nos objectifs 2019 pour la mise en place de l'ETCS. Cette année, nous avons installé l'ETCS sur 72,2 km de voies. Cela nous amène à un total de 1 625,2 km de voies équipées du système ETCS. Ceci représente 25,4% de l'ensemble de notre réseau. Nous avons l'ambition pour 2020 d'équiper 453,6km de voies supplémentaires avec l'ETCS, et 791km encore en 2021. D'ici la fin 2021, 45 % de notre réseau devrait être équipé de l'ETCS."
Nos collègues Hans Menschaert (I-AM.21) et David Van de Sype (I-AM Area NW) ont également fait le point sur notre propre contribution à l'ETCS. Mais l'ETCS est avant tout un système européen. Nous avons donc invité Marcin Wojcik de la Commission européenne à faire la lumière sur le volet européen de l'histoire de l'ETCS.
ETCS signifie European Train Control System (système européen de contrôle des trains). En d'autres termes, un système de sécurité européen. Après tout, le transport est une responsabilité partagée. Des décisions sont prises tant au niveau européen qu'au niveau national. L'Europe rêve d'un espace ferroviaire unque, connu sous le nom de "Single European Railway Area" ou SERA. Un grand réseau ferroviaire européen dans lequel le transport ferroviaire serait plus sûr, plus confortable et moins cher.
Ce n'est pas une tâche facile. La signalisation varie d'un pays à l'autre, les règles sont différentes et les systèmes de sécurité aussi. Des obstacles qui freinent le rêve européen et qui doivent donc être supprimés. C'est pourquoi l'Europe veut une signalisation et une infrastructure uniformes et compatibles. C'est ce qu'on appelle l'"interopérabilité". Un système de sécurité interopérable unique est crucial à cet égard. Ce système, c'est l'ETCS.