1 problème, 1 solution
Le problème est simple : la voie est composée des rails (métal), du ballast (pierres) et des traverses (en béton ou en bois). Ces éléments emmagasinent la chaleur.
Souvent, la température sur les voies dépasse de près de 20° la température ambiante. Alors, le métal se dilate et les rails peuvent sortir de leur assise. Dans le jargon ferroviaire, on parle de « serpentage ».
Une équipe doit alors intervenir pour couper la section de rail, la réduire et la ressouder. Pour éviter tout déraillement de train.
C'est là que la peinture blanche intervient, pour alléger le travail de nos équipes en diminuant le nombre d'interventions nécessaires.
Le blanc pour combattre la chaleur
Un train spécial a appliqué 1000 litres de peinture blanche sur 14 km de nos voies dans les provinces de Liège et de Namur. Cette nouvelle méthode, qui a déjà fait ses preuves en Italie, est testée pour la première fois sur notre réseau. La peinture réfléchit les rayons du soleil et permet de garder des températures plus basses.
Nous avons recouvert des zones plus « risquées », comme :
- Les ponts métalliques, car la structure est encore plus chaude et favorise donc la déformation des rails.
- Les courbes où les traverses sont en bois. Le bois, plus léger que les traverses en béton, offre une moins bonne résistance à la traction exercée par le métal qui se dilate. Et comme ce sont des courbes, les trains exercent eux-aussi une force plus grande qu’en ligne droite.
Si les résultats de ce test sont positifs, la solution pourra être étendue. Il faudra donc s’habituer à voir nos voies prendre une autre couleur pendant l’été.
Notre priorité ? Votre sécurité
De leur côté, nos agent.e.s parcourront aussi le réseau tout l'été sur plus de 6.000 km de voie, pour assurer la sécurité à tout instant. Parce que votre sécurité est notre priorité.