Après la recrudescence des vols de câbles en 2018, le nombre de vols de cuivre a chuté de plus de 35 % l’année passée. D’où un effet positif sur la ponctualité : de 2h22 de retard/jour en 2018 à 42 minutes/jour en 2019.
Lignes à grande vitesse, cible n° 1
L’année dernière, plus de 200 vols de câbles ont impacté le trafic ferroviaire sur le réseau belge. Hainaut, Liège et Louvain sont les arrondissements judiciaires qui dénombrent le plus de vols de câbles.
Les lignes à grande vitesse Bruxelles-Louvain-Liège (LGV2) et Liège-frontière allemande (LGV3) ont la cote ! Presqu’un vol de câbles sur 3 se produit sur l’une de ces 2 lignes. Dans le Hainaut, les voleurs ont frappé 57 fois, mais de manière plus diffuse sur une dizaine de lignes.
Vu le mode opératoire utilisé par les voleurs le long des lignes à grande vitesse et sur d’autres lignes de la région liégeoise, tout porte à confirmer l’action d’une bande organisée.
Moins de vols de câbles, moins de retard
L’année dernière, 62 % de l’ensemble des vols de câbles se sont produits en Wallonie, 29,5 % en Flandre (principalement dans l’arrondissement judiciaire de Louvain) et 8,5 % en Région de Bruxelles‑Capitale. En 2019, nous avons comptabilisé 15.358 minutes de retards cumulés suite aux vols de câbles (soit 42 minutes/jour). En 2018, ce chiffre était encore bien plus élevé : 51.675 minutes (ou 2h22 /jour).
Initiatives contre le vol de câbles
En région liégeoise, après un pic durant l’été (101 faits enregistrés entre juin et septembre), le nombre de vols de câbles a fortement chuté (27 faits entre octobre et décembre). Cette baisse coïncide avec l’organisation, dans cette zone, d’une vaste opération de police.
Depuis l’été 2019, nous sommes aussi membres actifs du Belgian Civil Drone Council. Le but de cette plateforme ? Adapter la législation pour que nous puissions recourir à des drones pour surveiller notre infrastructure.